Patrimoines illustrés

Pierre-Emmanuel Lenfant

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2017 - Menez Dregan (France)

2017 - Menez Dregan (France)

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Menez Dregan est un site préhistorique situé sur la commune de Plouhinec (Finistère). Il a livré des niveaux d'habitat du Paléolithique inférieur datant de 350 à 500.000 ans. Dernièrement, il a fait la une de l'actualité avec la découverte de plus de 150 restes d'os... Photos de François Eluard, photographe et étudiant en archéologie Responsable scientifique : Anne-Lyse Ravon, archéologue

2017 - Visite du chantier de fouilles du Grognon (Namur) avec ICOMOS (20 mai 2017)

2017 - Visite du chantier de fouilles du Grognon (Namur) avec ICOMOS (20 mai 2017)

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Le samedi 20 mai 2017, les membres d'ICOMOS Wallonie-Bruxelles ont eu l'occasion de participer à une visite du chantier de fouilles du Grognon à Namur. L'album propose des photos des fouilles, quelques clichés pris au sein du Musée archéologique de Namur (Rue du Pont, 21) ainsi que quelques photos des travaux en cours au Beffroi (Patrimoine Unesco)

2017 - Fouilles subaquatiques au Lac Titicaca (Bolivie)

2017 - Fouilles subaquatiques au Lac Titicaca (Bolivie)

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Clichés pris à l'occasion de la campagne de fouilles subaquatiques actuellement en cours en Bolivie sous la direction de Christophe DELAERE (copyright : Teddy SEGUIN) - ULB/FNRS

2016 - Château de Montépilloy - Photos de Nicolas Bilot

2016 - Château de Montépilloy - Photos de Nicolas Bilot

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Le château de Montépilloy est un château français en ruine situé à Montépilloy, dans le département de l'Oise et en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Photos inédites de Nicolas Bilot

2016 - Marsal - Photos de Laurent Olivier

2016 - Marsal - Photos de Laurent Olivier

8 photos

À une vingtaine de kilomètres de Nancy, en Lorraine, se trouve l’un des sites les plus extraordinaires de l’âge du Fer européen. Les vestiges, connus sous le nom de « Briquetage de la Seille », consistent en de gigantesques accumulations de déchets de terre cuite, dont la masse totale atteint le volume prodigieux de près de 4 millions de mètres cubes (soit presque deux fois celui de la Grande Pyramide de Khéops !). Ces amas dispersés sur une longueur de 10 kilomètres forment des monticules dont les plus importants atteignent des hauteurs de plus de 12 mètres. Il s’agit des vestiges d’un ensemble de centres de production du sel, datant de l’âge du Fer (VIIème-Ier siècles av. J.-C.) qui exploitaient des sources salées naturelles. Depuis 2001, un programme de recherches pluridisciplinaires est conduit sous la direction du Département d’Archéologie celtique et gauloise du Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Une nouvelle phase de recherches a débuté en 2014. Les fouilles portent sur un atelier de sauniers celtiques du VIe siècle av. J.-C. situé à Marsal (Moselle). Les recherches de terrain sont menées dans le cadre d’un chantier-école international encadré par une équipe de chercheurs professionnels et de doctorants. Le chantier-école de Marsal a pour principal objectif la formation des futurs jeunes archéologues européens. L’accent est porté sur l’apprentissage du métier de chercheur de terrain. L’originalité du programme de formation tient au caractère pluri-disciplinaire des recherches : celles-ci font appel aux prospections géophysiques, aux recherches paléo-environnementales et aux analyses de laboratoire. L’un de ses points forts est l’étude de l’impact sur l’environnement de l’activité « proto-industrielle » d’extraction du sel, étude à laquelle contribuent les fouilles et les recherches sur l’histoire du paysage. La fouille d’un atelier de sauniers celtiques du VIe s. av. J.-C. Les fouilles actuelles ont pour objectif l’étude de l’organisation d’un atelier de sauniers celtiques et la reconstitution de la technique de production du sel à l’âge du Fer. Les recherches de terrain consistent à étudier un secteur de structures techniques et d’accumulations de déchets de production, et d’en restituer l’organisation et la chronologie. Les fouilles permettent également d’avancer dans la connaissance de la relation des structures de production avec les zones d’habitat. Celles-ci étaient manifestement peu éloignées des installations de sauniers, ainsi qu’en témoigne la forte proportion de restes domestiques (céramiques, restes osseux animaux portant des traces de découpe de boucherie…) rejetés avec les déchets industriels. Plus d'infos sur le site du MAN : http://bit.ly/2c8LROD

2015 - Château d'Eaucourt-sur-Somme (France)

2015 - Château d'Eaucourt-sur-Somme (France)

86 photos

Depuis une vingtaine d’année, une équipe d’historiens et archéologues regroupée au sein du Laboratoire TrAme de l’Université de Picardie œuvre pour la connaissance et la valorisation du patrimoine picard, en menant régulièrement des programmes de recherche autour des « centres de pouvoir fortifiés de la Picardie ». Ayant la volonté de créer un espace pédagogique de qualité et de cohérence scientifique, tout en préservant l’intérêt patrimonial de l’édifice, l’Association de Restauration du Château d’Eaucourt (A.R.Ch.E.), a sollicité les compétences et les savoir-faire techniques de l’Université de Picardie pour mener à bien une étude approfondie sur le château d’Eaucourt. L’émergence de ce nouveau projet a été encouragée par l’action départementale du Conseil Général de la Somme avec l’intégration du château d’Eaucourt dans le réseau des sites exceptionnels du grand projet « vallée de la Somme » ayant pour thématique : l’archéologie. La dynamique de ce programme de recherche a été impulsée avec l’autorisation préfectorale donnant le droit d’effectuer des fouilles programmées sur les « Aires du château » d’Eaucourt. Plus d'infos : http://www.archeologia.be/actualite2016001.html

2015 - Minières néolithiques de Spiennes (Belgique)

2015 - Minières néolithiques de Spiennes (Belgique)

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Photos réalisées dans le cadre d'un reportage consacré aux minières. Intervenant: Hélène COLLET, Archéologue SPW.

2014 à nos jours - Mission Archéologique de Tell Dibgou - Egypte

2014 à nos jours - Mission Archéologique de Tell Dibgou - Egypte

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Programme de fouille sur le tell Dibgou / Le tell Dibgou est situé dans le Nord-est du Delta du Nil, sur les rives sud du Lac Menzaleh. Il correspond aux ruines de l’ancienne ville de Dibgou, nommée Dabiq dans la littérature arabe médiévale. Il s’élève à 20 mètres au-dessus du niveau de la mer et s’étend sur une surface de près de 70 hectares. Peu de choses nous sont connus de l’histoire de ce site, sur lequel aucune fouille archéologique n’avait jamais été entreprise jusqu’à notre première intervention en 2014. / Dans la phase finale de son histoire, la ville, fournisseur officiel des califes et de leur cour en tissus luxueux, était réputée dans tout le Proche-Orient pour la qualité de sa production textile. La spécificité de l’atelier d’Etat de Dibgou était une variété d’étoffes précieuses de lin nommée dabiqi qui pouvaient porter un décor de tapisserie ou de broderie en fils de couleur et fils d’or. / Mais plus on remonte dans le temps, plus l’information concernant Dibgou est rare, et, jusqu’en 2014, le tell n’était connu que pour recéler des vestiges byzantins et musulmans. Nos visites préparatoires sur le site, et les prospections que nous y avons menées, nous ont rapidement amené à penser que la cité était plus ancienne qu’elle n’y paraissait au premier abord. Dès notre première campagne de fouille, nous avons pu mettre au jour plusieurs installations structurées datables du premier millénaire avant JC (Basse Epoque et période ptolémaïque). Et les niveaux les plus profonds rencontrés semblaient faire remonter les origines de la ville aux alentours de la Troisième Période Intermédiaire (XIe-Xe siècles av JC). / Notre programme de fouille possède deux axes principaux de recherche : - L’étude des niveaux médiévaux de la ville pour tenter de mieux cerner l’ampleur et l’organisation de cette cité tant réputée pour sa production textile. Pour cela nous avons entamé la fouille d’un lot d’habitations situé sur les crêtes orientales du site, ainsi que la fouille de dépotoirs contenant un grand nombre d’artefacts principalement confectionnés en matériaux organiques et conservés de manière exceptionnelle pour une région humide comme le Delta du Nil. De ces dépotoirs émergent ainsi fragments de textiles, instruments liés à l’industrie textile ou objets du quotidien, tandis que l’architecture des bâtiments étudiés ne cesse de nous indiquer leur raffinement. L’étude des vestiges de la cité médiévale de Dibgou est un fait marquant pour l’histoire de toute la région. En effet, suite aux affrontements dans le Delta oriental à l’époque des Croisades, les grandes villes de la région, comme Tinnis, ont été évacuées et détruites pour ralentir l’avancée ennemie. Ces villes nous sont donc bien connues par les récits arabes, mais peu de choses en sont conservées et peu de fouilles y ont été menées. En général, les fouilles réalisées sur des sites d’époque musulmane restent d’ailleurs relativement rares en Egypte. Les données archéologiques résultant de nos recherches permettront ainsi une remise en perspective des connaissances que nous avons de l’histoire de la région et viendront compléter et enrichir les informations relatives aux principales villes implantées sur le lac Menzaleh. - L’étude des origines de la ville de Dibgou, de sa naissance et de son développement. Grâce aux prospections et aux fouilles que nous avons menées sur le site depuis 2014, les origines pharaoniques de la ville sont désormais établies. La cité, qui a vu le jour entre le XIe et le VIIe siècle av JC, s’est ensuite développée sans discontinuité apparente pendant plus de deux millénaires, pour disparaître vers le XIIe siècle ap JC. En 2016, nous avons mis en évidence la présence d’un vaste quartier d’habitation dans la partie ouest du site, qui a dû apparaître au tout début de l’histoire de la ville et s’est ensuite développé au cours de la période ptolémaïque. Nous tenterons en 2017 de rattacher ces niveaux anciens aux niveaux romains, byzantins et musulmans situés à proximité, sur les crêtes occidentales du tell, afin d’obtenir une vision stratigraphique plus claire de l’évolution de la cité au fil du temps. Par ailleurs, qui dit étude d’une cité pharaonique dit également recherche du temple nécessaire à son fonctionnement. Avec l’appui de constatations de terrain, nous en avons commencé la recherche dans la partie centrale du site. Les résultats seront probablement longs à obtenir car les réponses à nos questions se trouvent entre 6 et 8 mètres sous la surface actuelle et nous ne pouvons avoir recours aux engins mécaniques pour mettre en œuvre notre fouille. Néanmoins, les données stratigraphiques obtenues en 2016 sont plutôt encourageantes et nous engagent à poursuivre nos recherches dans ce secteur. Pour plus d’informations sur nos activités, plusieurs sites sont à votre disposition : www.telldibgou.fr, www.facebook.com/telldibgou, https://www.youtube.com/channel/UCDRZW53PImTcCDTOCHx6Oig. La Mission Archéologique de Tell Dibgou, organisée par la Société Française des Fouilles de Tanis (association loi 1901. www.tanis-sanelhagar.fr), est uniquement financée par des fonds privés : adhésions et dons à notre association, et mise en place annuelle d’une opération de financement participatif. Cette année, cette dernière débutera vers le 25 avril et durera jusqu’au début du mois de juin, à l’adresse suivante : https://fr.ulule.com/dibgou-legyptienne-2017/. L’ensemble des photographies fournies sont : © MATD / Christelle Desbordes. Elles illustrent les deux parties de notre programme de recherche : l’étude de la cité médiévale et l’étude de la ville pharaonique.